JEUNE AMBASSADEUR DE LA DIASPORA

Le Bureau du Haut-Commissariat de la République d’Arménie pour les affaires de la diaspora annonce le lancement du programme des jeunes ambassadeurs de la diaspora, avec le généreux soutien de la Jinishian Memorial Foundation. Le programme vise à créer un réseau dynamique de jeunes arméniens, qui auront l’opportunité de devenir des représentants des jeunes de la diaspora de la patrie dans leurs communautés respectives à travers le monde.

Le programme ciblera 25 jeunes, de 22 à 35 ans, des communautés arméniennes de la diaspora pour une période d’un an, au cours de laquelle deux semaines seront passées en Arménie.

Les candidats retenus auront l’opportunité de venir en Arménie pendant deux semaines du 26 septembre au 9 octobre et de participer à une série de conférences, d’ateliers et de réunions pour approfondir leurs connaissances sur les problèmes politiques, sociaux et économiques les plus urgents en Arménie, ainsi que pour mieux comprendre l’engagement communautaire, la participation et le plaidoyer.

Le programme sera un mélange de travaux théoriques et pratiques et se déroulera en arménien. Il comprendra également des excursions vers des sites historiques, culturels et commémoratifs, ainsi que des visites d’institutions éducatives, scientifiques et technologiques en Arménie. Les jeunes auront l’occasion de participer à des événements sociaux et culturels, ainsi qu’à diverses opportunités de bénévolat disponibles pendant la durée de la visite. À la fin de la période de formation de deux semaines en Arménie, les jeunes participeront également à un « Forum des jeunes », au cours duquel ils rédigeront collectivement un document de politique jeunesse pour définir le cadre d’une coopération durable entre les communautés de la diaspora et de la patrie.

À leur retour dans leurs communautés respectives de la diaspora, les jeunes seront engagés dans la production de contenu médiatique pour les médias locaux et internationaux, et planifieront et organiseront des réunions communautaires et des pourparlers de rapatriement avec les membres des communautés de la diaspora arménienne.

Les candidats retenus supporteront le coût des billets de et vers leur pays d’origine ainsi que souscriront une assurance voyage de deux semaines. Le programme couvrira entièrement les coûts suivants pour chaque participant au programme :

  • l’hébergement pendant le séjour de deux semaines en Arménie ;
  • trois repas par jour pendant le séjour en Arménie ;
  • frais d’entrée aux musées, événements culturels et sociaux;
  • tous les frais de transport dans le pays.

Après le programme de deux semaines en Arménie, les candidats retourneront dans leurs communautés de la diaspora pour planifier et mettre en œuvre des campagnes de plaidoyer médiatique et organiseront activement des réunions communautaires et des pourparlers de rapatriement avec les membres des communautés de la diaspora. Les jeunes sélectionnés auront la possibilité de devenir de jeunes ambassadeurs de la diaspora arménienne, qui représenteront le Bureau dans les forums, les groupes de jeunes et les réseaux professionnels existants, servant de lien entre les communautés et la patrie. Ils maintiendront activement un réseau de jeunes via une plate-forme électronique appropriée, qui conservera l’engagement des participants sélectionnés tout au long du programme.

CRITÈRE D’ÉLIGIBILITÉ

Les participants au programme seront sélectionnés sur la base des critères de sélection suivants.

Les candidats au programme doivent :

  • être un jeune de 22 à 35 ans d’origine arménienne ;
  • vivre dans la diaspora depuis au moins 5 ans;
  • doivent être des membres actifs et représentatifs de la communauté arménienne de la diaspora ;
  • doit posséder une bonne compréhension de l’arménien;
  • s’engagent à contribuer à l’avancement des intérêts arméniens dans le monde et à travailler au renforcement des relations Arménie-diaspora ;
  • une expérience dans la production de contenu multimédia est souhaitable.
PROCESSUS DE DEMANDE

La date limite pour postuler au programme des jeunes ambassadeurs de la diaspora a été prolongée jusqu’au 5 juillet 2021 à 00h00 – heure d’Erevan.

Veuillez noter qu’il vous sera demandé de joindre votre CV au formulaire de candidature et de remplir une lettre de motivation, ainsi que de fournir les coordonnées de deux références parmi votre réseau professionnel et les leaders communautaires de la diaspora. Nous demandons que toutes les pièces jointes ainsi que le formulaire de candidature soient soumis dans une seule langue (arménien/russe/anglais).

Seuls les candidats présélectionnés seront invités à des entretiens au cours du mois de juillet avant la sélection finale du programme.

Pour postuler, veuillez remplir la demande

INFORMATIONS DE CONTACT

Si vous avez des questions, veuillez nous contacter :

Courriel : dia spora.youthambassador@gov.am

Téléphone : +374 10 515 525, +374 43 031 092 (WhatsApp/Viber/Telegram)

http://diaspora.gov.am/en/programs/19/Diaspora-Youth-Ambassador#b1480

CONVENTION DE PARTENARIAT GLOBAL ET RENFORCE ENTRE LE MOUVEMENT ARMENIEN, LE RASSEMBLEMENT DES ELUS D’ARMENIE ET DE FRANCE ET LE BUREAU DU HAUT-COMMISSAIRE AUX AFFAIRES DE LA DIASPORA

Peut être une image de une personne ou plus

ENTRE LES SOUSSIGNES :

Le Mouvement Arménien,

17, Avenue George V
75008 Paris
Numéro National : W751259421
Contact : contact@mouvemenramenien.org
Représenté par Monsieur Rémy MAKINADJIAN, agissant en qualité de Président

D’une part,

Le Rassemblement des Elus de France et d’Arménie

37, Rue Louis Blanc
94140 Alforville
Numéro National : W941016928
Contact : contact@lereaf.fr
Représenté par Madame Déborah ZABOUNIAN, agissant en qualité de Président

De seconde part,

Et
Le Bureau du Haut-Commissaire aux affaires de la diaspora

De Troisième part

Ci-après dénommées « les parties »

Le Mouvement Arménien : LMA
Le Rassemblement des Elus de d’Arménie et de France : Le REAF
Le bureau du Haut-Commissaire aux affaires de la Diaspora : BHCAD

Il a été tout d’abord rappelé que :
L’objectif du Mouvement Arménien se décline en trois axes principaux :

1. Rassembler la diaspora arménienne et ses sympathisants autour de projets co- constructifs et durables

  1. en rendant l’adhésion au Mouvement gratuite et accessible à tous ;
  2. en assurant la participation démocratique sans faille de ses membres dans les décisions prises par le Mouvement;
  3. en refondant le lien de chaque arménien de France avec ses origines, sa culture et son identité ;

2. Agir par le biais d’un dialogue constructif et inclusif entre la diaspora

arménienne et le Bureau du Haut-Commissaire aux affaires de la diaspora du gouvernement d’Arménie

  1. en établissant un dialogue permanent entre le Rassemblement des Elus d’Arménie et de France (REAF) et le Haut-Commissariat aux affaires de la diaspora ;
  2. en informant les compatriotes sur les droits des Arméniens qui leurs sont dus par les instances internationales ;

3. Développer les liens culturels, économiques, artistiques, historiques existants entre la France et l’Arménie

  1. par le dialogue et l’établissement de synergies fortes entre les écoles arméniennes de France d’une part, et les écoles arméniennes d’Arménie et de France d’autre part ;
  2. par le biais de l’organisation d’événements artistiques, culturels et patrimoniaux de haut niveau, permettant de faire rayonner l’Arménité sur la scène internationale ;
  3. par la création d’une WEBTV Arménienne et d’un média Arménien, dédiés à relayer l’information en continue par tous les moyens de communication.

Les 3 Axes du Rassemblement des Elus d’Arménie et de France est :

– Informer :
o Faire entendre la voie de la cause Arménienne en agissant auprès des

instances politiques françaises : reconnaître la République d’Artsakh, susciter l’investissement par la mise en valeur de l’attractivité de son territoire, exiger la libération des prisonniers de guerre aux mains des tortionnaires azéris, exiger des garanties de protection du patrimoine culturel arménien de l’Artsakh.

o Susciter l’adhésion des Elus de la République Française et les Elus de la République d’Arménie et d’Arstakh.

o Relais du gouvernement Arménien en France afin d’alerter les autorités Françaises en temps réel.

– Défendre :
o Défendre les valeurs Républicaines de La France et l’Arménie

Consolider les liens qui unissent les collectivités territoriales françaises et arméniennes en continuant le travail de sensibilisation sur les menaces qui pèsent sur la République d’Artsakh.

o Animer les rencontres officielles entre les Elus de France et d’Arménie et instaurer des sessions de travail thématiques pour échanger sur les pratiques et les stratégies en matière d’économie, de santé, de développement durable, de sécurité, de relations internationales, de culture et d’enseignement…).

– Développer :
o Accompagner l’Arménie dans sa reconstruction Economique et Politique

o Promouvoir l’attractivité économique de l’Arménie en France auprès des institutions politiques françaises et des collectivités territoriales, sous la forme d’un dossier économique. Réalisation d’un dossier en partenariat avec la CCI France Arménie recenserait les compétences métiers, les unités de productions utilisables et inclurait un programme fiscal négocié en amont,

o Accompagner les talents qui souhaitent s’investir dans la politique française en mettant à leur disposition des formations de Média Training. Il est désormais primordial de maîtriser les techniques de communication afin d’éviter de subir les revers que nous pouvons observer à notre époque, et qui peuvent durement entamer l’image et la crédibilité.

o Accompagner par la Formation les Elus Arméniens sur 3 Axes majeurs : La prise de parole en public et l’art oratoire, la construction d’un discours politique clair et structuré, Construction d’une stratégie média.

L’objet du Bureau du Haut-Commissaire aux affaires de la diaspora est :

Le Bureau est également attaché à l’avenir et à la prospérité des Arméniens vivant en Arménie et dans la diaspora, à la préservation de l’identité arménienne et à l’intégration maximale de ces deux parties inséparables de la nation arménienne.

La force et la viabilité de l’Arménie et de la diaspora dépendent l’une de l’autre, et nos objectifs et politiques visent à promouvoir ces intérêts interdépendants.

Le Haut-Commissariat joue le rôle de nodal en rassemblant nos peuples et engageant pleinement les diasporas avec la patrie pour créer un futur durable pour l’Arménie grâce à la participation active et à l’engagement de tous les arméniens,

Ceci étant exposé, il a été convenu ce qui suit :

1. LE RESPECT DES VALEURS DÉMOCRATIQUES ET DE L’ÉTAT DE DROIT,

ÉLÉMENT ESSENTIEL DE L’ACCORD

Les objectifs de l’accord : Il s’agit de

  •   Renforcer le partenariat de la coopération relationnelle et économique ;
  •   Renforcer la démocratie et la stabilité politique, économique et institutionnelle ;
  •   D’encourager, de sauvegarder et de consolider la paix et la stabilité sur le plan régional et international ;
  •   Renforcer la coopération en matière de liberté, de sécurité et de justice ;
  •   Soutenir les efforts de l’Arménie pour développer son potentiel économique grâce à la coopération internationale.
  •   Établir une coopération commerciale renforcée.

2. UNE COOPÉRATION DANS LE DOMAINE DE LA RELATION ENTRE L’ARMENIE ET LA FRANCE

  Les parties conviennent également d’œuvrer de concert aux niveaux bilatéraux afin de prévenir le terrorisme et de lutter contre celui-ci.   Les parties conviennent de renforcer le dialogue afin d’accroître l’efficacité de la coopération concernant les questions d’ordre général.
 Les parties conviennent d’œuvrer de concert à promouvoir l’attractivité économique de l’Arménie et de définir une stratégie économique, fiscale en faveur des entreprises Françaises et Européennes.

3. LA MISE EN PLACE D’UN DIALOGUE ÉCONOMIQUE

  •   Les parties souhaitent faciliter le processus de réforme économique ;
  •   L’Arménie s’engage à rapprocher ses réglementations et politiques économiques et financières de celles de l’Union Européenne en menant un dialogue économique régulier
  •   Les parties entretiennent un dialogue régulier sur les questions fiscales et coopèrent en vue de renforcer la bonne gouvernance en matière fiscale reposant sur les principes de transparence, d’échange d’informations et de concurrence loyale.

 Les parties prévoient une coopération en matière statistique afin de réaliser l’objectif à long terme de mise à disposition, en temps voulu, de données statistiques fiables et comparables au niveau international.

4. LES AUTRES COOPÉRATIONS SECTORIELLES

Les parties s’engagent par ailleurs, à soutenir les activités des investissements de la Diaspora ou des investissements étrangers mis en place par les efforts de la diaspora liées

  •   Aux transports, à la coopération dans le domaine de l’énergie y compris la sûreté nucléaire, à l’environnement, à l’action pour le climat, à la politique industrielle et relative aux entreprises ;
  •   Au droit des sociétés, à la comptabilité et audit, à la gouvernance d’entreprise ;
  •   A la coopération dans le domaine de la société d’information ;
  •   Au tourisme, à l’agriculture et au développement rural, à la pêche et à la gouvernance maritime, ainsi qu’à l’exploitation minière ;
  •   A la coopération en matière de recherche, de développement technologique et d’innovation, à la protection des consommateurs, à l’emploi, à la politique sociale et l’égalité des chances ;
  •   A la coopération dans le domaine de la santé, de l’éducation, de la formation et jeunesse, du domaine culturel, de l’audiovisuel et des médias ;
  •   A la coopération dans le domaine des activités sportives et physiques au sein de la société civile, au développement régional, coopération transfrontalière et régionale et enfin, à la protection civile.

5. L’APPROFONDISSEMENT DES RELATIONS COMMERCIALES

  •   Les parties réaffirment leur volonté de mettre efficacement en œuvre, dans leur accompagnement dans différents contrats en matière d’environnement et de développement durable ainsi que leur engagement à veiller à ce que commerce et l’environnement soient davantage complémentaires.
  •   Les parties reconnaissent l’importance d’une concurrence libre et non faussée dans leurs relations en matière de commerce et d’investissement et s’engagent à adopter, si nécessaire, un cadre législatif permettant de lutter contre les ententes, abus de position dominantes et concentrations.
  •   Les parties prévoient la mise en place d’un environnement réglementaire prévisible ainsi que des procédures efficaces pour les opérateurs économiques, notamment pour les PME.
  •   Les parties s’engagent à faciliter la communication et l’obtention d’informations sur toutes les mesures d’application générale.

6. L’OUVERTURE DES SERVICES ET DES MARCHÉS PUBLICS AUX ENTREPRISES EUROPÉENNES

  •   Les parties, affirmant les engagements respectifs résultant pour elles de l’accord général sur le commerce des services de l’OMC, conviennent à la libéralisation réciproque et progressive de l’établissement et du commerce des services, ainsi qu’à la coopération en matière de commerce électronique.
  •   Les différentes stipulations portent sur l’établissement dans toutes les branches d’activité économique avec pour objectif une libéralisation progressive des conditions d’établissement, l’accès aux marchés par la fourniture transfrontière de services, l’encadrement de la présence temporaire de personnes physiques à des fins professionnelles sur le territoire des parties.
  •   Un cadre réglementaire est fixé pour les services informatiques, les services postaux, les réseaux et services de commerce électronique, les services financiers et les services de transport.
  •   Les parties s’engagent à encourager le développement du commerce électronique entre elles.
  •   L’Arménie s’engage dans un dispositif permettant un meilleur accès des entreprises européennes aux marchés publics arméniens comme la publication électronique des avis de marchés, les exigences en matière de procédure de recours, la mise en place d’un

délai de suspension avant la conclusion d’un contrat à la suite de la décision d’attribution

d’un marché.
 Dans un contexte où les secteurs-clés de l’économie ont longtemps été détenus par des

oligarques bénéficiant de traitement préférentiel dans l’acquisition de marchés publics, l’adoption par les autorités arméniennes d’un système de régulation similaire aux standards européens devrait permettre de favoriser la transparence, de lutter contre la corruption et d’accroître l’efficacité économique des projets.

Fait à Paris et YerevanLe 17 avril 2021

Signé électroniquement et en original en 3 exemplaires_____________________Rémy MAKINADJIAN PrésidentLe Mouvement Arménien_____________________Déborah ZABOUNIAN PrésidenteLe Reaf________________________________________Zareh SINANYAN Haut-Commissaire aux affaires de la Diaspora

Nikol Pachinyan à Paris

A l’atterrissage de la délégation du Premier Ministre par intérim Nikol Pachinyan à Paris, nous rencontrions hier soir Alen Simonyan, Vice-Président de l’Assemblée Nationale d’Arménie.

Ce fut pour nous l’occasion de présenter le Mouvement Arménien à une instance Législative en fonction et de lui signifier notre détermination à impliquer davantage la diaspora arménienne de France dans le devenir politique et économique de l’Arménie.

Avec l’échéance électorale qui se tient dans quelques semaines, une telle rencontre est nécessaire pour établir des relations de travail avec des personnalités qui ont vocation à peser dans le débat public dans l’avenir de l’Arménie, n’en déplaise à ceux qui veulent réduire les bonnes volontés Arméniennes à des canevas partisans, particulièrement stériles en ces temps si périlleux.

Rémy Makinadjian (Président), Jacques Raffy Papazian (Secrétaire Général), Hamlet Atoyan (Directeur des relations Arménie – Diaspora)

Pour le Pire et pour le Meilleur

Depuis l’infiltration de troupes Azerbaïdjanaises sur le territoire de La République d’Arménie dans le secteur du Lac Noir, qu’il nous soit permis de nous douter qu’Aliev caresse l’intention de peser sur la campagne électorale qui bat son plein – dans une stérilité d’échanges qui confine d’ailleurs à l’écoeurement.

Passons-outre dans ce cas les dramatiques questions de sécurité que cela pose. Nous assistons à un moment d’Histoire douloureux où des pans de territoire doivent être négociés avec un adversaire adepte de la mauvaise foi la plus éhontée. A la résultante, le dilemme n’est plus : redessiner la frontière selon le bon vouloir de l’ennemi ou subir un nouvel assaut.

Quant au médiateur Russe, il joue de prudence et de mesure – pour ne pas dire d’inertie – occupé à ménager l’agresseur sans grands égards pour l’agressé. Il fut pourtant saisi par l’Arménie au titre de l’article 2 du Traité de Sécurité Collective (OTSC), mais il suffit d’observer les relations diplomatiques des membres de ce traité avec l’Azerbaïdjan (parmi eux Kazakhstan, Tadjikistan, Kirghizstan) pour en conclure que cette voie sécuritaire constitue un recours bien fragile pour l’Arménie.

Exit également le groupe de Minsk, obsolète, où la France semble indécise ou mal à l’aise dans son rôle d’allié proclamé des Arméniens. Comme les Etats-Unis à ce stade, elle n’a pas suffisamment d’intérêt à agir, et encore moins de moyens à accorder à cette poudrière. Relevons-le tout de même, invoquer le Conseil de Sécurité des Nations-Unies fut une manière intelligente de botter en touche.

Mais alors qu’Aliev détient, torture et assassine des prisonniers civils et militaires qu’il nie détenir au mépris de toute forme de convention civilisée, alors qu’il menace très sérieusement de s’arroger de larges parts de la région du Syunik, bande de terre qui lie l’Arménie à l’Iran dans la course des marchandises, il paraît évident que la question de la souveraineté Arménienne s’efface devant l’enjeu de sa survie. L’Arménie expérimente la contrainte de consentir une nouvelle satellisation aux accents soviétiques, même si le processus était déjà engagé dès les années 2000 pendant la présidence du sinistre Kotcharian. Devenir l’esclave brimée du fantasmatique empire Turkmène néoOttoman qui nous dénie le droit d’exister, périr sous les drones d’un djihad bricolé pour la circonstance, ou vivre en satellite sous-développé. Le choix correspond naturellement à celui de Sauver sa peau.

Ainsi en advient-il d’un trop petit pays sur l’échiquier des disputes de ce monde. Se trouver sur la nouvelle Route de la Soie est gage de richesse et de danger.

Mais reprenons-nous ici : quel peut donc être le but d’un tel billet, au fond ? D’affronter le réel à la manière de stoïciens, passant outre dépit et dégoût. L’option Russe s’impose à l’Arménie, voilà un fait. Soit, après tout, puisque l’époque est à la décadence.

Nous le disions déjà foncièrement stérilisé, le débat public arménien n’apparaît plus au niveau des enjeux, chacun s’invectivant d’agent apatride, comme si les bonnes intelligences avaient été mises en sommeil, s’étaient tues ou écartées. Début d’hiver politique, stigmates d’une Nation qui ne sait plus trouver la force de ne pas vouloir subir sa désunion dans la défaite et l’appauvrissement.

Pour peu qu’il endosse le rôle dans ce contexte, Pachinian a l’opportunité de devenir ce qu’il a combattu pour saisir son moment : un véhicule du pouvoir superviseur, acceptant sa subsidiarité, défait de ses scrupules et d’un peu de son âme. Ce faisant, une fois son chapeau avalé, se déroulerait au palais le scénario du dépressif – intendant expédiant les affaires courantes.

Et si ce n’était lui qui l’emportait à cause de sa cote affaiblie, la très prochaine convocation des suffrages semble avoir régénéré les apparatchiks de l’ancien régime, davantage responsables que lui de cette situation. On nous présente ainsi l’improbable recyclage de l’ignoble clan Kotcharian ; aux relents de banditisme jamais vraiment soldé devant l’Histoire. Puissions-nous y échapper.

Entre humiliations de l’ennemi et humiliation de vivre dans la corruption, le peuple arménien est plongé dans une dualité infernale dont il lui faut sortir.

Dépassons cependant le stade de la déploration. Puisque l’échec de la politique Arménienne se joue sous nos yeux, que faut-il imaginer pour nous orienter sur la voie du réveil et du sursaut ? Comment et dans quelle mesure la diaspora, dont nous sommes des éléments de bonne volonté, peut proposer sa contribution au redressement économique du pays ?

C’est la mère de toutes les batailles. Le Mouvement Arménien veut s’engager sur le versant économique. Préparons le terrain à l’investissement, à la valorisation et la dynamisation du tissu économique arménien. Il n’y a plus que cela pour nous distraire de l’angoisse tétanisante d’être éradiqués, de l’aigreur insondable que nous inspire la dimension puérile du débat politique.

Trouvons l’interstice qui nous permette, en tant que diaspora, de nous impliquer à un degré plus haut que la dimension humanitaire qui n’est qu’un premier soin. Soignons l’Arménie par l’engagement.

Offrons nous cette faveur de préparer les conditions d’un pays Arménien en mouvement. Un pays saisi par son peuple dans un de ces moments historique où l’élite s’est éloignée de son rôle de pilote et qu’elle doit être vidée, retraitée, remplacée à un degré bien plus haut que ne l’a pu la Révolution de Velours qui donnait pourtant le ton.

Mais pour l’heure et en ce qui nous concerne en tant qu’Arméniens éloignés du pays, contentons nous de nous positionner résolument contre la corruption, pensons et agissons en réalistes, animés tout de même par un idéal, celui de rebâtir plus fort, comme le chantait le grand Aznavour.

Pour le pire et pour le meilleur, c’est comme cela que la grande famille des Arméniens traverse les époques, où qu’elle soit dispersée. Elle se souvient, cette grande famille, des pires adversités et des plus beaux lendemains.

Paris, le 25 mai 2021

Rémy Makinadjian, Président du Mouvement Arménien

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Communiqué du 24 avril

24avril2021

Grâce au Président de la République, le 24 avril est désormais une journée nationale de commémoration du Génocide des Arméniens de 1915.

Les Arméniens du monde entier, ont commémoré aujourd’hui avec douleur le premier génocide du XXème siècle qui fit 1,5 millions de victimes.

Les principaux responsables, du Génocide des Arméniens, Tallat Pacha, Envers pacha, et Djemal Pacha, du Gouvernement jeune Turc, étaient complétement athées, et que leur idée se résumait exclusivement en un vaste empire turc islamique, détruisant tout ce qui n’était pas turc.

En effet, les Arméniens construisaient des églises en Arménie et en Artsakh, avant même que les Seldjoukides ne sachent monter à cheval, et que la Russie n’existe.

Le mot clé apparaît dans un ordre lancé par Talaat Pacha : « le but des déportations est le néant », c’est-à-dire, une destination d’où l’on ne revient pas.

Depuis lors, pour la Nation Turque, confesser un tel crime revient à s’humilier, à compromettre sa fondation même.

Le Ministre Turc Talaat Pacha a été condamné à mort par la cour martiale de son pays, le 5 juillet 1919 pour crime contre l’humanité, ne l’oublions jamais.

Depuis le 9 novembre 2020, date de l’accord du cessez-le-feu de la guerre des 44 jours menée par l’Azerbaidjan en république d’Artsakh, plusieurs centaines d’Arméniens sont toujours retenus dans les geôles Azerbaïdjanaises, ils y subissent les pires sévices, dont la monstruosité dépasse l’imagination.

Devant cette atteinte manifeste aux droits humains, la communauté internationale doit prendre ses responsabilités et exiger à présent que la nation Azérie libère les prisonniers de guerre.

C’est une guerre de civilisation menée par Erdogan, jusqu’à l’occident judéo chrétien. Ce qui se passe en Artsakh, peut se passer bientôt chez nous
Ankara, disons-le, met de nouveau nos jours en danger!

Azéris et Turcs, instables et insatiables, échaudés par la voix de leurs maîtres, clament leur désir de faire choir la croix de tous les clochers d’Arménie, nation usurpatrice et méprisable à leur goût.

Ils ne parlent que d’éffacer, dans une violence barbare assumée, le reliquat d’Arménie qui demeure dans le Caucase.

Et jusqu’en Occident, ses fidèles sillonnent sans crainte les rues, éructant des slogans de guerre.

Oui, ceux qui ont assassinés Samuel Pati sur le territoire Français, sont les mêmes qui ont assassinés les populations civiles Arméniennes en octobre dernier.

Un siècle seulement après le génocide des nôtres, à peine un délai devant la grande Histoire, nous nous retrouvons assiégés, menacés, assassinés !

Il ne faut plus céder, et renverser ce paradigme !

Il nous appartient de commander, la destinée de la nation arménienne.

L’Europe doit soutenir, en toute logique civilisationnelle l’Arménie.

L’avenir de l’Arménie dépend maintenant, d’actions concrètes, entrepreneuriales, dynamiques, politiques, d’échanges et de vie économique. Il faut faire davantage.

Et nous avons le devoir sacré d’agir pour la sauvegarde de nos deux nations ; parce que les morts commandent aux vivants,

Enfin, Joe Biden est le premier Président des Etats-Unis à reconnaître le Génocide des Arméniens de 1915, ce jour restera une journée historique pour les Arméniens du monde entier, et pour la cause Arménienne.

Communiqué du 11 mars 2021

Ce Mardi 09 Mars 2021, s’est tenue une visioconférence en présence de Monsieur David Clavière Directeur de Cabinet du Préfet de Police de Paris Monsieur Didier Lallement, Madame Déborah Zabounian Présidente du Rassemblement des Elus d’Arménie et de France, Monsieur Rémy Makinadjian, Président du Mouvement Arménien.

Cet entretien a été programmé suite à l’attaque par arme à feu du Centre culturel Sahak Mesrop du 24 janvier dernier, situé au sein de l’enceinte de l’Eglise Apostolique de Marseille, ainsi qu’une série d’exaction commise en France et dans le monde à l’encontre des communautés arméniennes.

En effet, cette situation inquiétante résulte des campagnes de haine anti-arménienne pilotées par l’état turc et diffusées notamment sur les réseaux sociaux, ont donné lieux à des scènes de violence sur le territoire français, comme les événements de Décines, où des expéditions punitives contre les arméniens ont été organisées par des groupuscules extrémistes turcs.

Ces faits démontrent une exportation de la politique turque sur sa diaspora européenne.

Il est maintenant question de l’importation d’un conflit du sud-caucase vers le cœur de la république, que celle-ci ne peut tolérer.

Lors de cet échange, un certain nombre de points ont été évoqués, dont les différentes démarches concernant les dispositifs de sécurisation à l’endroit de nos églises, centres mémoriels et culturels ainsi que les écoles arméniennes présentes sur le territoire national Français.

«Nous accompagnerons l’ensemble des élus de la République à mettre en place les dispositifs de sécurité nécessaires. » déclare Deborah Zabounian, Présidente du REAF.

«La sécurité de la communauté arménienne est notre première priorité. » ajoute Rémy Makinadjian, Président du Mouvement Arménien.

Nous remercions chaleureusement Monsieur David Clavière pour le temps accordé, et son entière mobilisation à nos côtés.

Rémy Makinadjian
Président LMA

Déborah Zabounian
Présidente Le REAF

Communiqué du 25 février 2021

Dans son discours prononcé ce jour, le Premier ministre Nikol Pashinyan a dénoncé une tentative de coup d’État militaire et limogé son chef d’état-major, après que le commandement de l’armée a réclamé la démission de son gouvernement.

Le Mouvement Arménien et le Rassemblement des Elus d’Arménie et de France, condamnent toute forme de tentative de coup de force contre les institutions démocratiquement élues en Arménie

Les critiques portées par certains à l’encontre de l’action du Premier ministre Nikol PASHINYAN, ne justifient ni un coup d’Etat ni les pressions extérieures que nous sentons monter.

Nikol PASHINYAN a indiqué que des élections anticipées devaient avoir lieu

Nous appelons l’ensemble des partis politiques au calme et à l’apaisement

Seul le pouvoir issue des urnes est et sera légitime.

La souveraineté nationale de l’Arménie doit être préservée

La force d’un pays moderne réside dans sa démocratie et dans sa fraternité.

Communiqué du 11 février 2021

Hier mercredi 10 février, Rémy Makinadjian, Président fondateur du Mouvement Arménien et Philippe Poux, Directeur Innovation du Mouvement Arménien, ont été reçus à l’Elysée par Patrick Strzoda, Directeur de Cabinet du Président de la République, Isabelle Dumont, sa conseillère Europe Continentale et Turquie, et Frédéric Rose, son conseiller intérieur/sécurité.

Déborah Zabounian, Présidente du Rassemblement des Elus d’Arménie et de France, souffrante, n’a pu se joindre à cette première réunion.

Nous remercions chaleureusement le Président de la République pour l’attention qu’il porte à notre dynamique naissante.

Ouvrant sur la présentation du tandem entre le Mouvement Arménien et le REAF, nous avons d’emblée insisté sur le caractère démocratique des deux organisations. Notre vocation est universelle, ouverte à tous ceux qui aiment l’Arménie et veulent la voir exister et non subsister péniblement.

L’Elysée prend acte de notre volonté d’accompagner le développement économique de l’Arménie, prolongement des actions humanitaires de l’Etat, (5 avions de fret y ont déjà été dépêchés).

Il nous importe de nous faire les relais de ces urgences et de porter un vaste projet citoyen de partenariats culturels et économiques entre la France et l’Arménie.

Nous avons aussi évoqué la situation cruelle des prisonniers de guerre et des civils pris pour cible dans les territoires rétrocédés à l’Azerbaïdjan, ainsi que les outrages et le péril qui guettent le patrimoine chrétien millénaire de ces territoires perdus. Sur ce point, l’Elysée nous rappelle que la France soutient vivement l’initiative d’une mission de l’UNESCO en Azerbaïdjan pour sanctuariser ces Eglises et Monastères.

Enfin, la problématique de sécurité intérieure pour les Français d’origine Arménienne a été abordée. 

Notre responsabilité est dorénavant engagée.

Notre force réside dans notre fraternité.

Rémy Makinadjian                                                                         Déborah Zabounian

Président LMA                                                                                  Présidente Le REAF

Première réunion

Réunion Zoom avec des membres actifs du Mouvement Arménien et des responsables d’associations Arméniennes.
Un premier échange fructueux et prometteur. 
Une seconde réunion va être programmée avec l’ensemble des membres du LMA très prochainement.

Discussion Diaspora / Arménie

Le Haut Commissaire Zareh Sinanyan a rencontré les membres fondateurs du Mouvement Arménien et du Rassemblement des Elus d’Arménie et de France (REAF) pour discuter des partenariats stratégiques potentiels entre la France et l’Arménie et pour approfondir la coopération avec la communauté arménienne de France.