Il n’est pas lutte existentielle sans projet d’avenir.
Nous avons à cœur de favoriser le rayonnement de l’Arménie sur la scène internationale.
Nous mettons en œuvre des plans d’action pour tout d’abord faire connaître l’Arménie, partager son génie, diffuser sa culture, montrer son influence dans l’histoire des arts, raconter les hauts faits et des drames de son histoire, rappeler son apport à l’aventure des civilisations.
Comme peu d’autres, notre diaspora a tenu auprès de la France son engagement d’assimilation.
Elle a renoncé à une partie de ses valeurs pour se fondre dans la grande famille des Français.
Cependant, chaque Arménien de nationalité Française porte en lui un héritage venu des temps anciens.
Il convient dès à présent de le valoriser comme partie intégrante du patrimoine universel et de le faire vivre, de le rendre actif et non figé dans le temps.
Il convient également d’encourager les entreprises à investir en Arménie.
Notre pays a été fondé par une nation millénaire qui a déjà démontré sa capacité à inventer, à innover, à exceller dans les domaines scientifiques.
Enfin, nous demandons aux Arméniens de France et d’ailleurs de comprendre que ce n’est pas de nous dont il s’agit mais de l’Arménie, et de comprendre que nous ne parlons plus comme une diaspora qui exprime son angoisse.
Nous parlons d’agir méthodiquement pour la survie de ce pays.
Nous demandons à ceux qui nous ont accompagné jusqu’ici de nous laisser libres d’agir vers les autres, parce que lorsqu’il s’agit de l’Arménie, il n’y a plus de camp.
Nous nous tournons vers tous les Arméniens et leurs amis, quels que soient leurs parcours, leurs opinions, leurs idéaux, qu’ils deviennent avec nous les acteurs du destin de l’Arménie pourvu qu’ils l’aiment.